Mes pas m’emmènent dans des sortes de..
Crowded streets..
J’emporte mes pas..
C’est peut-être plus flou..
Mais vrai..
Je voulais voir ce qu’il en est..
Des gens..
Leur tendre des perches..
Les bonnes perches..
Certaine qu’ils s’empresseraient de ramer jusqu’à moi..
Oui.. Ca arrive..
Des trucs comme ça..
Et.. Ca dure pas..
Je m’épuise..
Corps et esprit..
Mon esprit arraché à ses convulsions
Entre mes côtes ..
Mon corps en contemplation..
Depuis des lustres..
Penché sur une flaque d’eau..
De l’eau qui dort..
Comme un bébé..
Je ne déposerai pas de baiser sur son front..
Car je m’attendris et très vite je regrette..
J’aime et je me dégoûte..
On me dégoûte..
Je trouve toujours une raison pour fuir..
Coupez-moi les ailes,
Je vous mentirai encore
Et j’en inventerai d’autres..
Ne me souris pas comme ça, toi..
Ça commence à me plaire..
Ça me berce.. je me perds dans des dédales de toi..
Que je voudrai connaître par cœur..
Je me mets à halluciner et me répéter que toi..
Tu m’abandonnerais pas..
Parce que je fascine..
Parce que je ris..
Parce que je trébuche..
Ça fait fragile..
Ça fait poupée, cœur à prendre..
A émincer.. émietter..
Scalpel à portée de main..
Vas-y, n’aie pas peur..
Je te guide..
Je suis une inconnue..
T’es mon étranger..
Je t’ai chopé je ne sais plus où..
Mais j’ai su comment faire..
J’en ai de ces idées, parfois..
Oui.. et puis..
Je ne continuerai pas..
Je ne suis pas si effrontée..
Je ne pourrai pas faire subsister la stupeur..
Un jour ou l’autre, tu verras quelque chose de morne..
Tu t’effraieras.. tu laisseras tomber ton scalpel..
Tu ne seras plus le prisonnier de ma tour..
T’en as connu, d’autres..
Tu en connaîtras davantage..
Ce n’est pas fini, pour toi..
Tu peux encore faire le connard, trois secondes..
Me tendre la main..
Faire comme si j’étais le nombril du monde..
Peut-être même ton nombril, à toi..
Prendre cette voix cassée pour m’amadouer..
Oui, parce que je tressaille à ce son mi-sourd, mi-muet..
Et je bat la chamade.. corps et âme..
Corps .. et âme ..
Expression à deux balles que j’ai appris dans les livres..
Sur les pages où on scelle les vœux d’un baiser..
Je brûlerai vos lèvres..
Je le jure..
Je vous ferai mal..
Je le jure..
Vous serez tous partis..
Je serai seule au beau milieu de mes crowded streets à la
con..
Vos lèvres ne guériront jamais
Et vous continuerez à célébrer des vœux trop purs..
Pour que je puisse vous les voler..
Trop ivre.. trop bête.. trop naïve..
Pour oser voler jusqu’à ce fil..
M’y suspendre une éternité..
Pour finir en lambeaux..
Oui.. Oui, finir en lambeaux..
Plutôt que de vous cracher ma faiblesse..
Et vous maudire..