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.. TroiS LuNeS à TicS ..

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9 septembre 2007

Et si ..

message crypté ..
bouteille dans l'eau .. à qui voudrait bien la r'pêcher ..
à quelconque être aquatique qui voudra bien l'avaler ..
l'avaler comme elle est ..
Bouteille contenant une tisane ..
quelques chips et des tartelettes non-bouffées ..
quelques vagues souvenirs .. et des rires inach'vés ..
restés en suspend .. une certaine journée .. d'été ..
dois je m'excuser?? ..
pour les messages mal-passés ..
pour les cris silencieux ..
et l'incompréhension au fond des yeux? ..
j'te demande pardon ..
pour quelquechose dont je ne sais même pas comment l'appeler ..


pardon ..


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9 juin 2007

Papillon sur fil électrique.. II

Le tour de carrousel s’achève ici.. Au fur et à mesure que je souris, D’une oreille à l’autre.. Ton image devient plus fade.. Pourquoi tu ne meures pas pour de bon.. Mon amour.. ? T’ai-je trop tenu en laisse ? T’ai-je trop serré, à t’étouffer.. A te meurtrir.. Drôle de meurtrissure.. A étreinte imaginaire.. Un mal lucide.. Et c’est la distance.. mon amour Et la clarté du jour.. Et les autres qui sont toujours plus insouciants.. Que nous.. Ce sont eux qui nous ont étourdis, tous les deux.. Et qui ont fait que ta peau et la mienne.. Brûlent et ne font pas la paire.. Nos peaux, nos rêves.. Plus ça brûle, plus ça crève.. Tu me dégoûtes, mon amour.. Tu me dégoûtes.. Et j’ai peur que tu viennes encore une fois Réveiller nos cendres.. Laisse-moi renaître en paix.. Laisse-moi faire l’idiote.. La folle, l’admirative, la passionnée.. L’écervelée.. la crève-cœur.. Je ne veux pas faire dans la droiture.. Et me broyer les os, par la suite.. Laisse-moi filer entre tes doigts.. Fais comme si.. Tu m’avais au creux de ta main.. Fais comme si j’étais un petit objet de valeur.. Que tu jettes au.. premier venu..  Ne sois pas brute.. Tu ne l’es pas.. T’es qu’un gamin.. Tu vends tes bonbons pour avoir un cerf-volant qui.. Vole pas.. Ça vole pas, mon amour.. Un beau jour, il te poussera des ailes.. Je ne serai plus là, tu peux ravaler ta vengeance.. Tu peux te cogner contre les murs.. Je crois que ça m’importerait peu.. Ce jour-là.. Parce que tu n’as jamais su protéger la cassure.. Jamais su épouser de ton calme ma détresse.. Tu m’en voudrais si je commençais à te haïr ? Je raconte nos salades à qui veut bien les entendre.. Et je me fous de la gueule de mes pleurs.. J’ai laissé des éclats de sang.. Sur mes murs.. Des traces, ça se vit.. Ça disparaît pas.. Nos peaux, nos rêves.. Plus ça brûle, plus ça crève.. J’ai imploré Dieu des milliers de fois.. Pour qu’aucun malheur ne t’arrive.. Je l’implorerai à présent.. Tout aussi ardemment.. De me noyer dans l’indifférence.. Indifférence, ennemie jurée.. Jolie dame brune, Aux pas dansant.. Comme les aiguilles d’une montre.. Qui, au fil des heures, me lacèrent.. Je suis désolée, mon amour.. De peindre ainsi, ton horreur.. A la clarté du jour.. Mais la nuit, t’es beau.. Affolant.. et fou.. De désir, d’insolence, de désespoir.. De peur.. de racines et de ronces.. J’écoute nos funérailles en musique.. Moment noir.. Plus noir que tes yeux.. Plus noir que le jus de mes insomnies.. Noir est absolu.. Inconditionnel.. Infini.. Incompris.. Eternelle absurdité.. Que ces sursauts de conscience.. Bouffées lancinantes.. d’ennui.. Et je m’écoeure.. De t’avoir aimé des milliers d’années auparavant A l’infinitif.. j’attendais que tu me conjugues.. A tous les temps.. Tu n’en as rien fait.. Et j’ai continué à ravaler.. Tes.. fautes d’orthographe ! (:P) Mon amour, mon amour, mon .. amour, Dis.. Tu crèves vraiment pas, toi? ..

6 juin 2007

Papillon sur fil électrique..

 

Mes pas m’emmènent dans des sortes de..

Crowded streets..

J’emporte mes pas..

C’est peut-être plus flou..

Mais vrai..

Je voulais voir ce qu’il en est..

Des gens..

Leur tendre des perches..

Les bonnes perches..

Certaine qu’ils s’empresseraient de ramer jusqu’à moi..

Oui.. Ca arrive..

Des trucs comme ça..

Et.. Ca dure pas..

Je m’épuise..

Corps et esprit..

Mon esprit arraché à ses convulsions

Entre mes côtes ..

Mon corps en contemplation..

Depuis des lustres..

Penché sur une flaque d’eau..

De l’eau qui dort..

Comme un bébé..

Je ne déposerai pas de baiser sur son front..

Car je m’attendris et très vite je regrette..

J’aime et je me dégoûte..

On me dégoûte..

Je trouve toujours une raison pour fuir..

Coupez-moi les ailes,

Je vous mentirai encore

Et j’en inventerai d’autres..

Ne me souris pas comme ça, toi..

Ça commence à me plaire..

Ça me berce.. je me perds dans des dédales de toi..

Que je voudrai connaître par cœur..

Je me mets à halluciner et me répéter que toi..

Tu m’abandonnerais pas..

Parce que je fascine..

Parce que je ris..

Parce que je trébuche..

Ça fait fragile..

Ça fait poupée, cœur à prendre..

A émincer.. émietter..

Scalpel à portée de main..

Vas-y, n’aie pas peur..

Je te guide..

Je suis une inconnue..

T’es mon étranger..

Je t’ai chopé je ne sais plus où..

Mais j’ai su comment faire..

J’en ai de ces idées, parfois..

Oui.. et puis..

Je ne continuerai pas..

Je ne suis pas si effrontée..

Je ne pourrai pas faire subsister la stupeur..

Un jour ou l’autre, tu verras quelque chose de morne..

Tu t’effraieras.. tu laisseras tomber ton scalpel..

Tu ne seras plus le prisonnier de ma tour..

T’en as connu, d’autres..

Tu en connaîtras davantage..

Ce n’est pas fini, pour toi..

Tu peux encore faire le connard, trois secondes..

Me tendre la main..

Faire comme si j’étais le nombril du monde..

Peut-être même ton nombril, à toi..

Prendre cette voix cassée pour m’amadouer..

Oui, parce que je tressaille à ce son mi-sourd, mi-muet..

Et je bat la chamade.. corps et âme..

Corps .. et âme ..

Expression à deux balles que j’ai appris dans les livres..

Sur les pages où on scelle les vœux d’un baiser..

Je brûlerai vos lèvres..

Je le jure..

Je vous ferai mal..

Je le jure..

Vous serez tous partis..

Je serai seule au beau milieu de mes crowded streets à la con..

Vos lèvres ne guériront jamais

Et vous continuerez à célébrer des vœux trop purs..

Pour que je puisse vous les voler..

Trop ivre.. trop bête.. trop naïve..

Pour oser voler jusqu’à ce fil..

M’y suspendre une éternité..

Pour finir en lambeaux..

Oui.. Oui, finir en lambeaux..

Plutôt que de vous cracher ma faiblesse..

Et vous maudire..

2 juin 2007

Merde..

Ce Soir.. Je voudrai vous dire merde.. Oui.. Merde à vous, mes géniteurs.. Merde pour le certificat de merde sociale que vous m'avez délivré.. Merde pour le "ta fille est ratée", cher concepteur.. Merde pour toutes ces années.. Merde pour ta maladie, qui me retient.. Merde pour le ton désolé, chère conceptrice... Merde pour ta honte de moi.. Merde à moi, qui voulais me faire aimer de toi.. Aux Suivants.. Ce soir.. J'voudrai un verre.. Pour faire passer la merde dans laquelle je baigne.. Et celle dont on m'inonde.. Merde aux gamins pourris.. Merde à ceux pour lesquels vivre est une évidence.. Merde aux passants.. qui crachent dans ma merde.. Merde à moi, qui laisse traîner ma merde.. Who Else.. Merde à toi... fiche-moi la paix... Merde à ton nombrilisme.. et ta cruauté.. Merde à ton indifférence.. et ta vulnérabilité.. Triple Merde à moi.. Triple Buse.. Passe ton chemin.. et laisse-moi faire le mien.. merde!
4 mai 2007

Clac...

Clic Clac..
Lendemain de Plaque..
Prends.. Prends-en encore.. des claques..
Tu aimes ça...
Je le sais..
Parce que tu n'arrêtes pas d'en redemander..
Parce qu'à chaque fois tu t'fais pincer...
à te faire mener en bateau...
à faire rentrer tes grands chevaux...
Alors tu prends ta claque.. et tu la boucles..

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17 avril 2007

psychologiquement down

Aller p'tite fille
fait ta prière et dodo

huuum qui va-t-elle prier?
A qui va-t-elle se tourner ?
Et retourner.. Et re re tourner
aie ma tête ne cesse de tourner ..
Vers le ciel? Vers la terre? Ou ce bloc en pierre?
Bouddha? Allah? Yahvé? Ou le diable damné?
Elle ferme les yeux
et essaye de s’imaginer ce qu'elle va souhaiter
ses rêves inavortés ..
Des bonbons et des fleurs?
Un coeur?
Pleins pleins d'bouquins parlant d'bonheur?
Soleil et chaleur?
Non elle veut juste qu'elle meurt ..
Accélérer le destin
pourquoi ils partent un à un
et elle pas?
Elle ferme les yeux
et la voit
cette "jolie hantise"
cette corde qui dans le noir s'fait un noeud
toute seule comme une grande
il manqu'rait plus qu'sa tête
à la 'tite choupette
et elle aura atteint sa quête
quête ultime, dans ce monde sublime
non non ! c'est pas minime
il faut du courage
et un coeur plein de rage
il faut
il faut
il faut
chuuuuut elle fait déjà dodo ..

 

 

2 avril 2007

.. . ..

Turn my head off ..
Turn it off .. forever ..
Bien sûr que ça ne m'aurait pas laissée..
Indifférente..
La phrase..
Ca fait echo..
Ca fait "plouf!" ..
Dans ce puits sans fond..
Et j'me mets à imaginer les..
Ronds.. dans l'eau..
Et des semblants de bulles..
Nulle part..
J'sais même pas où les dessiner..
Sur mes flancs?
Ton front?
Les carreaux sales..
Le verre las de .. plénitude ..
Turn my head off..
Turn it off..
Forever..
C'est ptêt' pour ça d'ailleurs..
Que j'ai fait semblant,
d'avoir oublié de me sécher..
Les cheveux..
J'ai ouvert la fenêtre aux carreaux sales..
En pensant: "Bienvenue X"
X est une maladie imaginaire..
Qui emporte les âmes qui crèvent..
D'ennui..
Une maladie incurable..
Tiens je me rappelle de..
Cette autre phrase ..
"No cure for love that kills"..
Je crois que je vais guérir..
Toutes mes maladies..
Réelles ou feintes..
En chopant X..
En l'accueillant très chaleureusement..
En la prenant dans mes bras..
Oui, c'est une manie maintenant..
De vouloir tester ma pseudo tendresse..
Sur tous les malheurs de la terre..
Noyer X dans un verre d'eau..
Et l'avaler..
D'un coup sec!
Bienvenue, X ..
Au creux de moi..
C'est tout pourri, y a des baskets bien sûr..
Des ché pas quoi tout pourris aussi..
Oh, t'inquiète!
On va bien s'amuser malgré tout!
Mes cheveux commencent à sécher..
Ironie du sort .. ils sont plus beaux que d'habitude..
Je rince à nouveau..
Je souris à l'air froid qui me fouette..
"No cure for love that kills" ..
I'll turn my head off..
C'est pas assez cure, ça?!!
Et puis.. Bof..
Chui pas blessée pour un sou ..
Pas jalouse..
Pas très seule.. pas du tout..
J'veux le crier au monde entier!!!!!
Tu viens d'enfoncer le poignard un peu plus..
C'est pas grave..
Je suis forte.. Je t'aime..
Quoi? du sang? sur ma lèvre..
Ma lèvre.. C'est où déjà..
Mince.. j'ai juré de t'oublier..
L'amnésie est là.. Oui, elle est en avance, même..
Très élégante.. quoi qu'un peu mal épilée (sourcil gauche) ..
Ok. Je me tais.
Je.. doute..
Très fort.. ce soir..
soir? matin plutôt..
(ouais, insomniaque.. aussi.. merde)
J'ai pas envie de te haïr..
Pourquoi veux-tu déclencher ça?
Trop vite..
Eh.. ralentis.. tu vas te prendre mon mépris..
Dans la tronche ..
Turn my head off .. turn it off .. OFFFFFFFFFF ..
Je veux plus penser..
Tu m'entends? J'en ai ras-le-crâne..
J'sais plus ce que j'fous..
Laissez-moi tranquille..
L'est où mon cocon?
m'man.. j'te veux tout près..
J'veux plus rien ressentir..
Turn it off ..
Please.

1 avril 2007

.. .

Je fais mon idiote.

Je t'attends..

Je crois que je t'attendrai toujours..
J'écorcherai mes heures..
Et ravivrai les plaies, de temps en temps..
Faudrait pas que tu t'émiettes..


Je t'attendrai.. le temps qu'il faudrait pas..
Trop longtemps..
Trop de mélancolie à boire..
Seule..
Entre temps, tu ferais le con..
Le sourd-muet..
Le salaud.. et le cajoleur..
J'aurai toujours cette foutue pince à linge..
Agrippée au coeur..
J'aurai tout plein d'espoirs..
A gaspiller..
Beaucoup de bonne humeur..
A gâcher..
Je repanserai nos souvenirs..
Brutalisés par tes peurs..

Et je sais.. que ce cauchemar n'en finira pas..
Je sais que tu ferais ton gamin..
A te cacher quand j'te veux..
Et à réapparaître..
L'air de rien..
A vouloir la énième étreinte..
Qui ne voudra bien sûr..rien dire..
Et qui sera sans doute..
La dernière..
Si je me mets à te croire,
Je croirai aussi à l'éternité..
Et je gueulerai fort..
To beee with youuuu in heaveeeeeen..
Blablabla..
J'ai oublié les paroles..
Mais j'ai la mélodie en tête..

Et puis merde..
J'attends toujours..


Il va bientôt pleuvoir..

16 septembre 2006

Lune Sol y Terre...

J'y arriverai pas... tu m'attendras..?..
Je sais.. j'y ai pas droit...
Non.. je ne savais pas..
Que la lune descendait sur Terre..
Une fois par ère..
Pour danser sur les pas.. des Solitaires..
Oui j'marche... j'arrive... j'arriverai un jour...
Chui tombée à genoux...
J'me suis écorchée.. les Je.. et les .. Nous...
Il est tard... Oui..
La lumière pâle.. me fascine... et m'éblouit...
Tu la vois.. toi aussi?..
Tu ne me vois pas.. moi?..
Moi.. j'te vois...
Il pleut.. sur.. mon émoi..
J'tourne le dos... Retiens-moi..
J'chiale.. souris-moi..
J'tombe.. Suis.. mes pas..

13 mai 2006

. . . .. .. . ..

marche po les pieds nus .. ramasse tes chaussettes .. tes chaussures trainent toujours au beau milieu du salon .. j'ai mal, mal, mal aux pieds .. j'veux plus marcher .. veux plus empreinter cette ruelle .. sombre .. j'vois toujours des ombres qui dansent .. et au bout d'la danse .. lèchent les murs .. s'y fracassent .. écume désespérée et furieuse .. les ombres se veulent .. les ombres fondent et .. moi .. l'incongrue .. parmi tant de passion .. effarée .. à l'idée de reconnaître l'une des frimousses des ombres .. veux pas les regarder .. aime pas qu'elles me voient .. veux raser les murs .. et de rasade en rasade, tombe .. patatrac .. attends que tes longs doigts viennent me ramasser .. ils viennent pas .. attends que les lampadaires se brisent en deux .. que les trottoirs soient secoués .. que ça m'engloutisse .. m'engloutit pas .. j'attends en vain .. la fin .. vingt fois trempée dans du vin .. fin sucrée .. légèrement aigre .. trouble .. menaçante .. me transperce et j'éclate de rire .. mal mal mal .. mal dans ma peau? ou .. peut-être que je n'ai que cette peau du mal sur les os .. ou .. peut-être .. "peut-être" .. peau d'mal sur les os, des peut-être plein la bouche .. je mâche et remâche et même mes amours deviennent élastiques .. tellement élastiques .. loin d'moi .. viens dans mes bras .. tu m'embrasses? non? tu veux pas? Tu m'aimes? non plus?  Tu mens .. sale menteur .. tu m'as piqué deux bonbons .. j't'ai vu, fais pas l'idiot! t'en as d'meilleurs? les bonbons? nianiania .. j'te les cède .. j'en ai plus envie .. tu m'dégoûtes .. j'te vomis .. mais j'lâche pas prise .. j'te tourne le dos .. défonce cette barrière et .. viens panser mes doigts .. mes pieds aussi .. emporte-moi loin .. loin d'ici .. on restera .. comme ça .. suspendus au temps .. comme une vieille paire de chaussettes ..  torturées par les pinces à .. linge.

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